De routes en chemins, on est tombés sur un paquet de gens plein d'idées !
De sacrées bonnes femmes et de sacrés bonhommes qui luttent, inventent, coopèrent et créent ensemble des alternatives au "chacun chez soi". Alors quand on a rencontré Vos Gueules Les Mouettes, on s'est dit qu'on allait l'ouvrir, parce qu'on n'est pas des mouettes ! Sacs aux dos et chaussures aux pieds, on s'est planté des micros dans les oreilles et c'est ici que vous pouvez en profiter.
Retrouvez les précédentes éditions ICI et là :
La transition des ventilateurs
Le 26 mai 2015 a été adoptée à l'Assemblée Nationale une loi "relative à la transition énergétique et pour la croissance verte". On nous promet du tout beau, tout propre, tout neuf. On nous présente de l'électricité verte et alternative, et on prévoit d'agrémenter nos campagnes à faible valeur ajoutée de jolis moulins tous blancs. Pourtant, quelques rabats-joie résistent encore et toujours à ces projets d'aménagement venus de la capitale... C'est ici que nous sommes allé.e.s à leur rencontre. Jeanne, Floréal, Victor, Marion, Ania, Laurent, Jean-Claude, Benjamin, Alèssi, Paul, Anne-Marie et Jean-Louis sont pros/antis en lutte contre des projets de parcs éoliens, ancien développeur, expert Négawatt, directeur de bureau d'étude d'impact, réalisateur, chasseur, et nous donnent leur point de vue.
Ce reportage est constitué de 3 épisodes d'une trentaine de minutes.
Épisode 1 : Vrai ou faux ? Si vous êtes contre le grand éolien, c'est que vous êtes pour le nucléaire.
Épisode 2 : Réfléchissez bien ! Si vous acceptez cette éolienne, vous pourrez la mettre tout au bout de votre terrain à côté de la maison du voisin !
Épisode 3 : Magouilles et compagnie, ces moulins brassent décidément plus de fric que de vent !
C'est ici qu'on bétonne
"Mourir pour des idées, c'est une chose, mais c'est quand même relativement stupide et bête." Ainsi s'exprimait Thierry Carcenac, président PS du Conseil Général du Tarn, au lendemain de la mort de Rémi Fraisse sur la ZAD du Testet. Mais de quelles idées s'agit-il ? Pour le savoir, on a décidé d'aller promener notre micro du côté de ce projet de barrage. Au bout du tuyau d'arrosage, on a trouvé tout plein de questions sur la gestion de l'eau et l'agriculture dans la vallée du Tescou (et plus loin). On y a croisé pas mal de gens qui luttent, décortiquent, mentent, démentent, expliquent, et nous aident à mieux comprendre les enjeux de ce projet vaseux.
Avec les interventions pêle-mêle de Léo, Tito, un éleveur du collectif "Faut pas pucer", Christian, Christophe, Rémi, Mamou et ses petits-enfants, Olicier, Jean-Pierre, Pierre et son père, Michel, Marcel et son collègue de droite, deux jeunes pop', Serge, Gwénolé, Thierry Carcenac, Eric. Illes sont agriculteuristes, grévistes de la faim, élagueur, président du Conseil Général, ingénieur agronome, élus, occitaniste, zadistes, ou simples promeneureuses...
"Mourir pour des idées, c'est une chose, mais c'est quand même relativement stupide et bête." Ainsi s'exprimait Thierry Carcenac, président PS du Conseil Général du Tarn, au lendemain de la mort de Rémi Fraisse sur la ZAD du Testet. Mais de quelles idées s'agit-il ? Pour le savoir, on a décidé d'aller promener notre micro du côté de ce projet de barrage. Au bout du tuyau d'arrosage, on a trouvé tout plein de questions sur la gestion de l'eau et l'agriculture dans la vallée du Tescou (et plus loin). On y a croisé pas mal de gens qui luttent, décortiquent, mentent, démentent, expliquent, et nous aident à mieux comprendre les enjeux de ce projet vaseux.
Avec les interventions pêle-mêle de Léo, Tito, un éleveur du collectif "Faut pas pucer", Christian, Christophe, Rémi, Mamou et ses petits-enfants, Olicier, Jean-Pierre, Pierre et son père, Michel, Marcel et son collègue de droite, deux jeunes pop', Serge, Gwénolé, Thierry Carcenac, Eric. Illes sont agriculteuristes, grévistes de la faim, élagueur, président du Conseil Général, ingénieur agronome, élus, occitaniste, zadistes, ou simples promeneureuses...
C'est ici qu'on construit la coopération...
Dans les années 70, un groupe de jeunes artistes en tournée en Ardèche découvre aux alentours de Balazuc, au bord de la rivière et au pied d'une falaise, un hameau en ruines recouvert de ronces. Le Vieil Audon, inaccessible en voiture, se trouve à un quart d'heure à pieds de la première route. Illes décident de reconstruire ce hameau et de lui redonner vie, tout en refusant de le rendre accessible aux moteurs. Commence alors un long et lent chantier de reconstruction de quelques décennies, sans machines, avec les matériaux disponibles sur place et à l'aide de milliers de jeunes bénévoles venu.e.s chaque été de toute la France et d'ailleurs...
Quarante ans plus tard, "les murs ont ressurgi du sol", les ronces y sont retournées. La route n'existe toujours pas et le hameau abrite des activités de maraichage, d'élevage et de construction. Au-delà de la production agricole, le Vieil Audon s'est spécialisé dans la formation au travail coopératif au travers des chantiers avec de jeunes bénévoles, qui continuent à retaper le hameau, et par le biais du réseau REPAS, un réseau d'entreprises coopératives disséminées dans tout le pays. Leur objectif est d'apprendre et faisant ensemble.
Laurianne, Victor, Ruby, Paulette, Dominique, Yann et une passante, permanent.e.s récent.e.s ou ancien.ne.s, jeunes bénévoles, touriste de passage et habitant.e.s de Balazuc, nous racontent comment vit le Vieil Audon aujourd'hui.
Dans les années 70, un groupe de jeunes artistes en tournée en Ardèche découvre aux alentours de Balazuc, au bord de la rivière et au pied d'une falaise, un hameau en ruines recouvert de ronces. Le Vieil Audon, inaccessible en voiture, se trouve à un quart d'heure à pieds de la première route. Illes décident de reconstruire ce hameau et de lui redonner vie, tout en refusant de le rendre accessible aux moteurs. Commence alors un long et lent chantier de reconstruction de quelques décennies, sans machines, avec les matériaux disponibles sur place et à l'aide de milliers de jeunes bénévoles venu.e.s chaque été de toute la France et d'ailleurs...
Quarante ans plus tard, "les murs ont ressurgi du sol", les ronces y sont retournées. La route n'existe toujours pas et le hameau abrite des activités de maraichage, d'élevage et de construction. Au-delà de la production agricole, le Vieil Audon s'est spécialisé dans la formation au travail coopératif au travers des chantiers avec de jeunes bénévoles, qui continuent à retaper le hameau, et par le biais du réseau REPAS, un réseau d'entreprises coopératives disséminées dans tout le pays. Leur objectif est d'apprendre et faisant ensemble.
Laurianne, Victor, Ruby, Paulette, Dominique, Yann et une passante, permanent.e.s récent.e.s ou ancien.ne.s, jeunes bénévoles, touriste de passage et habitant.e.s de Balazuc, nous racontent comment vit le Vieil Audon aujourd'hui.
C'est ici que ce que nous défendons, nous le défendons pour tou.te.s...
Le 22 mars 2014, certains des dits partenaires sociaux siégeant à l'Unedic signent un accord pour réformer les règles de l'Assurance Chômage. Les Coordinations des Intermittent.e.s et Précaires (CIP) de tout le pays, accompagnées du Mouvement National des Chômeureuses et Précaires (MNCP), du Droit Au Logement (DAL), de l'Intersyndicale Pôle Emploi, de la CGT, entre autres mouvements sociaux, montent au créneau pour dénoncer un accord injuste, destructeur de solidarité et créateur de précarité commandité par le MEDEF...
Qu'est-ce que l'Unedic ? Et, pour élargir la question, quel est le principe des caisses de solidarité ? Que change ce nouvel accord agréé par le gouvernement de Manuel Valls le 26 juin dernier ? Qui est concerné.e ? Que proposent les CIP ?
Jean, Coco, Nadia, Julia, Pédro, Michel, Véro, Jérôme, Gaël et Paul-Marie des CIP Midi-Pyrénées, Île-de-France, Lorraine et Languedoc-Roussillon, Marie du MNCP, Daniel de l'Intersyndicale Pôle Emploi, Tristan du DAL, et Bernard Friot, sociologue du travail, défrichent pour nous le chemin du revenu garanti, pavé de solidarité interprofessionnelle.
Le 22 mars 2014, certains des dits partenaires sociaux siégeant à l'Unedic signent un accord pour réformer les règles de l'Assurance Chômage. Les Coordinations des Intermittent.e.s et Précaires (CIP) de tout le pays, accompagnées du Mouvement National des Chômeureuses et Précaires (MNCP), du Droit Au Logement (DAL), de l'Intersyndicale Pôle Emploi, de la CGT, entre autres mouvements sociaux, montent au créneau pour dénoncer un accord injuste, destructeur de solidarité et créateur de précarité commandité par le MEDEF...
Qu'est-ce que l'Unedic ? Et, pour élargir la question, quel est le principe des caisses de solidarité ? Que change ce nouvel accord agréé par le gouvernement de Manuel Valls le 26 juin dernier ? Qui est concerné.e ? Que proposent les CIP ?
Jean, Coco, Nadia, Julia, Pédro, Michel, Véro, Jérôme, Gaël et Paul-Marie des CIP Midi-Pyrénées, Île-de-France, Lorraine et Languedoc-Roussillon, Marie du MNCP, Daniel de l'Intersyndicale Pôle Emploi, Tristan du DAL, et Bernard Friot, sociologue du travail, défrichent pour nous le chemin du revenu garanti, pavé de solidarité interprofessionnelle.
C'est ici qu'on partage le travail...
Les mains dans le savon, les pieds dans la terre et la tête au soutien scolaire, le Collectif d'Initiatives Rurales et Solidaires s'est installé à Fondamente, au fin fond de l'Aveyron. C'est ici que quelques hurluberlu.e.s décroissant.e.s remontent le courant de l'économie de marché, et produisent moins pour vivre plus...
Mika et Delphine nous expliquent le pourquoi du comment.
Les mains dans le savon, les pieds dans la terre et la tête au soutien scolaire, le Collectif d'Initiatives Rurales et Solidaires s'est installé à Fondamente, au fin fond de l'Aveyron. C'est ici que quelques hurluberlu.e.s décroissant.e.s remontent le courant de l'économie de marché, et produisent moins pour vivre plus...
Mika et Delphine nous expliquent le pourquoi du comment.
C'est ici que la tradition s'invente...
À Gotein près de Mauléon, au Pays Basque, Nicole Lougarot et Mixel Etxekopar organisent depuis 25 ans le festival Xiru. En 2013, illes y ont présenté leur interprétation de la pastorale, forme traditionnelle du théâtre en Soule. Il s'agit habituellement d'une pièce scandée sur un thème religieux ou historique. Sous cette forme, Nicole et Mixel ont choisi de s'intéresser à l'histoire des tsiganes au Pays Basque. C'est ici qu'illes nous racontent leur conception de la pastorale...
À Gotein près de Mauléon, au Pays Basque, Nicole Lougarot et Mixel Etxekopar organisent depuis 25 ans le festival Xiru. En 2013, illes y ont présenté leur interprétation de la pastorale, forme traditionnelle du théâtre en Soule. Il s'agit habituellement d'une pièce scandée sur un thème religieux ou historique. Sous cette forme, Nicole et Mixel ont choisi de s'intéresser à l'histoire des tsiganes au Pays Basque. C'est ici qu'illes nous racontent leur conception de la pastorale...